Minhas Fotos - Mes Tofs

Mon Minolta X-300S avait déjà quelques années lorsque je suis venu au monde, mais c'est moi qui l'ai adpoté alors que j'avais 16 ans.
Internet n'était alors qu'un vaste projet inconnu et les appareils numériques qu'un sujet de science-fiction. Aujourd'hui pourtant, mon fils adoptif donne des fruits en ligne : http://www.flickr.com/photos/simontrancart
Ensemble nous en avons pris plein la lentille au cours de voyages et de moments entre amis. Il suffit de lui caresser les bagues de mise au point et du diaphragme, de lui remonter la bobine et une petite pression chatouilleuse sur le déclencheur provoque la capture et alors une série de réflexions métaphysiques sur le temps, l'instantanéité, la relativité, Einstein, E=mc2, la bombe atomique, la mort, Dieu(x), lalala.
Attiré par le caractère artisanal plus que par l'artistique, je ne me suis dédicacé au départ sur le noir et blanc. Cela me permettait de monter mes propres bobines, de les révéler et de tirer sur papier. Dans l'obscurité ou dans la faible lumière rouge, la magie s'opérait sous mes yeux, et il fallait trouver le compromis entre patience et désir de mieux faire : une histoire de la vie.
Durant quelques années, le temps me manqua pour les loisirs, et je ne revins à faire de la photo qu'en exil : lors des vacances, et de manière irrégulière depuis que je suis expatrié au pays pentacampeão. Le terrain y est excellent, mais la timidité et la pudeur nous retiennent à nous afficher en public, et rares sont les occasions où j'emmène mon vieil appareil avec moi. Enfin, lorsque je me surprend à oser le prendre, j'éprouve encore souvent de la gêne à photographier des humains. Restent les paysages.
En attendant mieux.
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O meu Minolta X-300S já tinha uns anos quando nasci, mas fui eu que o adotei quand tinha 16.
Internet apenas era um projeto oscuro e escondido e as máquinas digitais só existiam nos livros de ciência ficção.
Porém, hoje, o meu filho adotado está contribuindo on-line : http://www.flickr.com/photos/simontrancart
Juntos, a nossa lente foi imprimida ao longo das viagens e dos tempos passados com os amigos. Basta acariciar os aneis do foco e do diafragma, de carregar o filme e uma leve pressão maliciosa no botão provoca a captura e então uma série de considerações metafísicas sobre o tempo, a instantaneidade, a relatividade, Einstein, E=mc2, a bomba atômica, a morte, Deus(es), blablabla.
No início era mais interessado pela dimensão artesanal do que a artística, e então me involvi no preto e branco. Eu montava os filmes, os revelava e tirava as fotos no papel. Na oscuridão ou com a fraca luz vermelha, a mágia aparecia na minha frente e tinha que achar um compromisso entre paciência e desejo de melhoria : uma história da vida.
Durante uns anos, costumei ter pouco tempo para os hobbies e voltei à forografia quando estou exiliado e de maneira irregular desde que estou morando no país pentacampeão. Apesar do lugar ser ótimo, a timidez e o pudor fazem que apenas raramente saimos juntos.
Enfim, quando levo ele comigo ainda as vezes me sinto incomodado a fotografar pessoas.
Sobram as paisagens.
Esperando o melhor acontecer.